Pourquoi faire du Naginata ?
Je ne sais pas ce qu'est le Naginata Je viens de commencer le Naginata Je pratique le Naginata depuis quelque tempsJe suis un pratiquant de Naginata avancéJe viens d'un autre club
Parce que c'est super !
       
  Vous pensez que vous savez ce qu'est le naginata ?
Eh bien vous vous trompez, peut-être. La plupart des occidentaux -même quand ils ont pratiqué d'autres arts martiaux japonais- ont une image parcellaire du naginata, souvent limitée à celle d'un outil agricole transformé pour servir "à couper des jarrets". Quand c'est la définition de Wikipedia ou une mauvaise traduction, ce n'est guère mieux. Certains livres sur les arts martiaux japonais entretiennent la confusion, notamment en confondant naginata et nagamaki.
Alors pour commencer, on dit naguinata et pas najinata, et non, une naginata n'est pas une hallebarde européenne ni un fauchard, un arc de Kyudo ou une cane à pêche. Les curieux apprécieront le livre de Roald et Patricia Knutsen "Japanese Spears : Polearms and Their Use in Old Japan". Les premiers chapitres des livres d'Alexander Bennett "Naginata the Definitive Guide" et "Naginata : History and Practice" sont également très intéressants et bien documentés (p.11-74 du premier livre). A défaut, visionnez donc ces petits films avec l'auteur en question et notre Baptiste national. Ils sont aussi en anglais mais les images sont assez claires pour que cela en vaille la peine.

Le naginata est un art martial d'équipe(s), de groupe(s) :
- dans la pratique quotidienne, les entraînements, l'étude des Shikake Oji et des Kata, les écoles plus anciennes comme Tendo ryu... la relation avec l'autre, l'écoute, l'échange...
- lors des compétitions Engi (compétitions techniques) : par exemple, une équipe de deux essaie de l'emporter sur une autre équipe en exécutant la meilleure forme possible de trois Shikake Oji devant cinq arbitres
- lors des combats : Shiai par équipe (une équipe de trois en affronte une autre). On retrouve dans le Shiai individuel les échanges des sports d'opposition comme le tennis, le badminton ou l'escrime
- lors des stages, occasions de rencontres internationales...

...que l'on peut pratiquer de l'école primaire jusquà  un âge avancé, avec des femmes et des hommes de tailles, poids, gabarits, forme physique différents, y compris en compétition, à droite comme à gauche. C'est là la grande richesse de cet art martial ambidextre ;-) que nous vous invitons à venir essayer !


       
 

Voici quelques unes de nos perceptions de ce qu'est le naginata, de ce que cet art martial nous apporte. Ici et maintenant. Vous pouvez nous proposer les vôtres.

 

       
   

"Ce que j'aime dans le Naginata et ce que j'y ai trouvé après avoir pratiqué l'Aikido de longues années et quelques autres arts martiaux, c'est que l'on travaille des deux côtés : à droite et à gauche, contrairement au Kendo pour lequel tout le monde doit mettre le pied droit et la main droite devant, et au Kyudo le pied gauche et l'arc dans la main gauche. Il et vrai qu'en Nito et dans les Kata de Kendo on laisse un peu d'espace aux gauchers, mais on est loin de la richesse des possibles du Naginata. Nous sommes tous diférents et nos cerveaux et nos corps fonctionnent différemment : apprendre à exécuter un mouvement à droite et à gauche, c'est l'enrichir. C'est améliorer le côté que l'on préfère, celui où l'on est (était) le plus adroit, quand bien même ce serait le gauche !"

 

     
   

"Le fait de devoir crier MEN pour marquer un point."

 
       
   

"J'aime retrouver mes nagi-friends en stage et voyager, échanger avec des italien(ne)s, des belges, des allemand(e)s, des britanniques, des suédois(es), des finlandais(es), des japonais(es), des tchèques, des canadien(ne)s, des australien(ne)s, des nérlandais(es)..."

 

     
    "Ce qui m'est resté à l'esprit, c'est l'incrédulité amusée des japonaises quand un occidental leur dit qu'il fait du naginata : un truc de filles."
   

 

 

 

 

 

 

 

 
    "J'aime : l'équilibre qu'apporte le travail des mouvements à gauche et àdroite. Les sushi, onigiri, et autres trucs exotiques que l'on déguste après l'entraînement."
       
   

"Voir les montagnes à travers la grille de mon Men."

 

 
       
    "Rigoler avec les autres et passer des kyu."  
       
    "Les stages avec Madame Sumi."  
       
    "Les stages avec... TOUS LES SENSEI DE NAGINATA !"  
       
    "Le fait de pouvoir pratiquer jusqu'à un âge avancé."  
       
    "Le club de naginata de Corenc est le premier club de l'Isère."
       
    "Retrouver mes copains et améliorer nos techniques."
     
    "Parce que je me sens bien, lors de l'entraînement, mais aussi le lendemain"

 

 

Créé le 21/12/2016, mis à jour le 14/10/2018